THE STYLE
COSTUME D’ÉTÉ
Avec les températures qui grimpent, on est tenté de se dénuder ou de porter des matières plus légères. Et si la laine restait le meilleur choix ?
Mr Jason Andrew , Photo from Guerrism
Words by Messrs Stéphane Diarra and Paul-Marius, Paris Editor and Publication Director MR AFROPOLITAN
ça y’est, le soleil se montre enfin et les températures s’affolent par la même occasion. Et la question se pose invariablement d’année en année, que mettre par de telles chaleurs ? Évidemment, si vous travaillez, un ou deux costumes très fins peuvent faire l’affaire. La plupart des magazines de mode masculine proposent des silhouettes vêtues de blanc, parfois même de trois pièces. Qui peut supporter le trois pièces ces temps-ci ?
La laine reste-t-elle la matière idéale ?
Oui en ce qui concerne le haut du corps, la veste. Car rien n’est plus fin que celle-ci. En revanche, pour le pantalon, la question se pose ardemment. Car chaleur dit transpiration dit nettoyage incessant. Et il faut reconnaître qu’un pantalon en laine, si fine soit-elle, ne sera peut-être pas le plus idéal, ne passant pas vraiment à la machine. Le pantalon en coton apparaît dès lors comme le choix de la raison. Seulement le coton a un défaut, il n’est jamais tellement net, finissant toujours par froisser et ayant souvent l’aspect de carton plié. Mais il est quand même possible d’en trouver de bon poids. 250g parait un minimum en coton, alors que 230gr peut être idéal dans de la laine si l’on tient à maintenir une certaine tenue. Sachez que le poids au m2 le plus léger pour un costume démarre à 180g.
Pour la veste, il faut choisir une laine nattée. C’est à dire ayant été tissée de manière lâche, souple, pour laisser passer l’air. Il en existe d’une multitude de poids et de couleurs. La grande famille des laines d’été est appelée ‘laines froides’. Parfois, un petite dose de mohair rendra la veste moins froissable, elle sera parfois appelée alpagua, bien que cela ne soit pas tout à fait exact. Certains mélanges avec du lin ou de la soie peuvent se révéler par ailleurs de meilleurs compromis. La piste du coton “gaufré” peut aussi être envisagée, tissé de sorte que le tissu reste à distance de la peau, le seersucker est une formidable alternative pour les fortes chaleurs, très prisée dans les pays anglo-saxons et popularisée par la bourgeoisie américaine des Hamptons , il combine style et fraîcheur pour celui qui le porte. Traditionnellement bleu sur blanc, on le trouve aujourd’hui en marron ou en vert sur blanc.
Laisser un commentaire