
Il n’en faut pas beaucoup pour être heureux. Il suffit juste d’apprécier chaque petit moment et de le sacrer comme l’un des meilleurs moments de sa vie.
Il y a quelques années, je me suis posé cette question existentielle: Est ce que tous les créatifs ont des Mac, ou bien lorsqu’on a un Mac on devient créatif ? J’en suis arrivé à la conclusion que j’avais ABSOLUMENT besoin d’un Mac pour décupler ma créativité. Une excuse bien entendu. Puis, j’ai dû m’en séparer (vie d’étudiant) et je suis revenu au régime PC sous Windows. Une autre folle histoire d’amour s’écrivait avec mon nouveau PC auquel j’ai donné un nom: “THE BEAST”. The beast parce qu’il avait une configuration du tonnerre ! Son seul probème est qu’il était sous Windows Vista, et comme nous le savons, Windows Vista est loin d’être le nec plus ultra des systèmes d’exploitation stables. Avec son lot de bugs et de Fatal Blue Screen Of Death, le système qui se fige, les virus à l’appel, la solution miracle, comme tout le monde qui est passé par un Windows le sait, en cas de doute, Reboot.
Dans la vie, nous nous sentons souvent coincés, bloqués, nous avons des bugs, l’impression que rien ne va comme il se devrait. Et si, comme les systèmes Windows d’il y a quelques temps, nous REBOOTIONS” ? En revanche, il n’est pas aussi simple de rebooter notre vie que de rebooter notre ordinateur qui bug.
LE POEME DU BONHEUR
Cet article est pour nous rappeler à chacun que nous avons le pouvoir de prendre notre vie en main. Ne nous trouvons pas d’excuses pour reporter les choses que nous pouvons faire maintenant pour nous améliorer et être plus heureux. Il y a une petite chance que vous ayez déjà rencontré le texte que je vais vous mettre ici. Il est intitulé, LE POÈME DU BONHEUR.
“On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après s’être marié, après avoir eu un enfant, et ensuite, après en avoir eu un autre… Plus tard, on se sent frustré, parce que nos enfants ne sont pas encore assez grands et on pense que l’on sera mieux quand ils le seront. On est alors convaincu que l’on sera plus heureux quand ils auront passé cette étape. On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour notre conjoint, quand on possédera une des plus belles voitures ou une plus grande maison, quand on pourra aller en vacances, quand on sera à la retraite…
La vérité est qu’il n’y a pas de meilleur moment pour être heureux que le moment présent. Si ce n’est pas maintenant, quand serait-ce? La vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets à terminer. Il est préférable de l’admettre et de décider d’être heureux maintenant qu’il est encore temps. Pendant longtemps, j’ai pensé que ma vie allait enfin commencer, ‘ La Vraie Vie! ‘Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu’il fallait résoudre en premier, un thème non terminé, un temps à passer, une dette à payer.
Et alors la vie allait commencer ! ! ! !
Jusqu’à ce que je me rende compte que ces obstacles étaient justement ma vie. Cette perspective m’a aidé à comprendre qu’il n’y a pas un chemin qui mène au bonheur. Le bonheur est le chemin… Ainsi passe chaque moment que nous avons et plus encore : quand on partage ce moment avec quelqu’un de spécial, suffisamment spécial pour partager notre temps et, que l’on se rappelle que le temps n’attend pas. Alors, il faut arrêter d’attendre de terminer ses études, d’augmenter son salaire, de se marier, d’avoir des enfants, que ses enfants partent de la maison ou, simplement, le vendredi soir, le dimanche matin, le printemps, l’été, l’automne ou l’hiver, pour décider qu’il n’y a pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux. LE BONHEUR EST UNE TRAJECTOIRE ET NON PAS UNE DESTINATION !
Il n’en faut pas beaucoup pour être heureux. Il suffit juste d’apprécier chaque petit moment et de le sacrer comme l’un des meilleurs moments de sa vie.”
Avec une telle exhortation, on peut se dire “C’est totalement vrai ! YOLO ! Vous aurez raison dans un sens. Mais alors, comment être heureux ? Est ce que le bonheur se résumerait à l’hédonisme ou à l’épicurisme ? Comment réellement profiter du moment présent ? Je ne prétends pas avoir la réponse, cependant, je vais partager avec vous ici des résolutions que j’ai prises. Ces dernières sont pour moi déjà un bon début pour profiter un peu plus de mon passage sur Terre. Personne ne sait le jour ni l’heure, alors, il vaudrait mieux se fier à Mrs Knowles Carter, avec sa chanson I WAS HERE. Laisser quelque chose derrière nous, et partir de ce monde sans regret. Mais à quel prix ? Que devons nous laisser comme héritage ? Comme souvenirs ? Des enfants peut être ? Un empire financier ? Des livres ? Une mémoire de nos services rendus à la société ? Fort heureusement, notre génération ne se révèle pas aussi fainéante que nos aînés tentent de nous faire croire. Nous avons plusieurs entrepreneurs qui ne comptent plus leurs heures. Pour eux, se détendre revient à changer d’activité. Laisser des problèmes marketing pour se lancer dans une étude financière, ou des négociations avec ses fournisseurs… Certes, “seul le travail paie”, cette maxime populaire nous amène souvent à surestimer nos limites, et à nous défoncer littéralement à la tâche. Je ne compte plus le nombre de victimes de leur ambition. Ces personnes qui dans la force de l’âge, claquent ! 20, 30, 40, 50 ans, crise cardiaque, aucune discrimination n’est faite ici. Certains diront que “Dieu” est égoïste, en rappelant les meilleurs à lui “trop tôt”. Ne dit-on pas que les voies du Seigneur sont impénétrables ? Soit… Un minimum d’explication ne serait pas de trop pour nous sentir moins laisés. J’en viens souvent à me demander si les générations précédentes avaient ce problème épineux, trouver un réel équilibre entre vie professionnelle, projets personnels, vie privée et loisirs. Rien n’est moins sûr. Mais à force d’analyser les éléments qui m’entourent, j’ai l’impression qu’un rappel est nécessaire : NE NOUS TUONS PAS A LA TÂCHE !
LES RESOLUTIONS
J’ai eu comme une révélation récemment, quelque chose qui au fond de moi, me fit prendre conscience que je n’étais peut être pas sur la bonne voie, du moins, il fallait changeait mon approche globale de la vie. Est ce que les choix que je fais dans ma vie sont les plus judicieux ? Pas vraiment… Je dois changer, j’ai besoin d’un reboot. C’est ainsi que je me suis posé, j’ai respiré profondément et je me suis dit que les choses devaient changer.
- Voyager plus
- Lire et écrire plus
- Poursuivre plus sérieusement mon journal
- Sortir plus avec mes amis et ma famille
- Dormir mieux
- Manger mieux
- Faire plus d’exercice
- Arrêter la cigarette
Ces éléments sont plus ou moins liés. Certains sont évidents, et d’autres le sont moins. En m’engageant à donner le meilleur de moi même, j’aurais accompli ce reboot nécessaire pour que les choses aillent mieux… du moins je l’espère. Souvent, un processeur a besoin de recharger ses librairies, pour se débarrasser des bugs. Nous humains, machine aussi complexe, avons aussi besoin que tous nos organes fonctionnent correctement pour prétendre utiliser notre plein potentiel, tant psychique que physique.
Le plus difficile dans cette liste a été de dormir mieux, et bizarrement, arrêter la cigarette a été le plus simple. Il me fallait une bonne motivation, et je l’ai trouvée dans le fait d’avoir une meilleure santé… tout simplement.
Maintenant, parlons un peu de chacun des éléments de mon reboot, ils ne seront pas forcément dans l’ordre précité.
Arrêter la cigarette
En arrêtant la cigarette, mes matins sont plus sains. Je n’ai plus cette nausée étrange due à la dernière cigarette avant de me coucher. Merci pour l’haleine qui redevient fraîche, mes poumons sont libérés, ce qui me permet de me sentir mieux pendant mes séances d’étirements matinales. C’est quand même étrange, toutes les excuses que j’ai pu me donner pour ne pas arrêter de fumer. Pourtant c’est marqué en grand sur les paquets : FUMER TUE ! Peut être que le problème profond venait du fait que je ne mesurais pas réellement l’impact que cela avait sur mon entourage. Je me préoccupais uniquement de l’effet que cela avait sur moi, en me disant, au final, ce n’est pas bien grave… FAUX ! Si ma santé se détériore, au delà des nuits épouvantables que je ferais passer à mes potentielles compagnes (bonjour l’haleine de cigarette…), le tabagisme passif subit par mon entourage, et l’odeur loin d’être agréable laissée derrière soi, tout ceci est bien embêtant. Imaginons maintenant les problèmes de santé… Il faudra que mes proches soient à mon chevet, pour me faire remonter la pente. Et cela, je ne peux l’accepter. En tant que HEG, nous devons nous préoccuper en premier du bien être de notre communauté, notre entourage, et les premiers rangs sont remplis par nos amours… Alors, faisons attention.
Je ne dis pas que c’est facile tous les jours, surtout lorsque vous êtes dans une société où vous avez une chance sur six de croiser un fumeur dans la rue. Ce qui me permet de tenir, c’est de me dire que j’ai tellement de choses à vivre encore, et il serait dommage de se faire faucher en plein vol par un cancer des poumons ou autre maladie liée à la cigarette. De plus, la cigarette est un impôt volontaire, reste à savoir qui est toujours ravi de s’imposer des impôts… Une solution pour arrêter de fumer ? S’occuper l’esprit. Pour ma part, je lis et écris, ça m’aide !
Faire plus d’exercices pysiques
C’est étrange cette tendance que nous avons de toujours vouloir reporter des choses au lendemain, à quand nous serons plus stables, à quand nous aurons notre augmentation… Bref, nous avons toujours une très bonne raison de ne pas faire ce que l’on doit faire TOUT DE SUITE ! Le meilleur moment restera toujours le moment présent. Et lui, il sera toujours impossible à rattraper. Alors, mon frère qui est un féru de sport m’a conseillé, vu mon point de départ, de commencer simplement par de petites séances d’étirements le matin. Je réhabituerai mon corps progressivement à se bouger plus, et je trouverai certainement le moyen d’en faire un peu plus au fur et à mesure. Le plus incroyable dans cette histoire est que plus jeune, il y a 5-7 ans, j’étais un champion de basket. Avec des entraînements 2-3 fois par semaine et un match le weekend. Maintenant, mis à part m’éclater 2 à 3 fois par trimestre un dimanche sur un terrain de basket, rien de bien folichon en terme d’exercices. Certes je marche souvent, mais pas de marche spécialement dynamique et sportive. Pour le moment, mes séances d’étirements se passent plutôt bien, et je devrais accélérer la cadence. Il faudrait que l’esprit sain dans un corps sain soit vérifié. Et pourquoi pas reprendre le basket à une fréquence plus élevée ?
Lorsque je pense à me remettre au sport, je me rappelle de Boddhi Satva avec qui j’ai échangé il y a 2 mois environ lors d’une soirée L’Air Du Temps à Paris de Black Fahrenheit. Il me disait qu’avec mon gabarit, je devais faire un sport de combat, que je serais une vraie bête ! Il m’a proposé de venir le voir à Bruxelles pour faire des entraînements de Jiu-Jitsu brésilien… La carotte qu’il ma tendue : “Imagine un instant que ton charisme naturel soit appuyé en plus par une ceinture abdominale bien tracée, les petites seront plus que conquises “ Comment refuser une telle proposition ?
Lire plus + Ecrire plus
Sur ce point, je pense que ma part du contrat est largement remplie. En revanche, je devrais peut être revoir mes priorités de lectures. M’intéresser un peu plus aux auteurs africains comme mon ami Mr Mas Kina, leurs histoires, leurs aspirations. Comprendre les mécanismes de pensée des différentes afriques, ce qui fait leurs spécificités. Pour le moment je suis focalisé sur le lifestyle en général, les techniques de marketing, l’histoire des marques, les bonnes manières, développement personnel et de management. Peut être que je devrais aller comprendre les codes, les traditions, et amener peut être plus de monde à se ré-approprier son histoire, notre histoire, celle de cette grande Afrique, de ces grandes Afriques. Le grand défi sera de pouvoir le “vendre”. Rendre les différentes cultures africaines “sexy”, attirantes. Que chacun puisse comprendre en quoi elles sont exceptionnelles et leur forte valeur. Certainement en lisant plus, je serai plus inspiré et écrirai davantage. Écrire plus sur des sujets typiquement afropolitains, avec une bonne grosse dose d’afro. Lorsque je vois les différents articles de Mr Porter et leurs icônes de style occidentales, je me demande toujours pourquoi nous n’avons pas nos propres héros, qui feront rêver plus d’une personne. Où est notre James Dean ? Notre Steve McQueen ? Nous avons bien des personnes qui ont fait vibrer nos parents et nos grands parents. Peut être que nous serons amenés à parler des stars afro-américaines, la gloire de l’époque Blue-Note ? Quoiqu’il en soit, nous devons écrire plus sur le lifestyle des africains. Ecrire dessus de façon poétique, d’une manière qui donnera envie à chacun d’en savoir plus, de se rendre sur place pour palper cette vitalité. Sur les traces de Fela Kuti ? Manu Dibango ? Ou bien les jeunes de 2manySiblings de Naïrobi ? Les sapeurs du Congo ? Redonner ses lettres de noblesses à la Rumba ? Parler du Songoh ? Ce jeu d’Afrique centrale qui allie stratégie et doigté ? Tout ceci peut faire partir d’une histoire, d’un lifestyle à raconter. Le chemin est encore long, nous devons probablement encore travailler sur notre capacité à straifier nos modèles, arrêter de nous tirer dans les pattes, et construire de véritables icônes auxquelles nous pourrons nous identifier.
Reprendre mon journal
Si vous voulez savoir pourquoi et comment commencer un journal, vous avez encore besoin d’être convaincu du bien fondé d’en posséder un ? Je vous invite à relire notre article à ce sujet : Commencer un journal. Oui, j’ai été un peu “fainéant” ces derniers temps. Mais c’est bon, j’ai décidé d’écrire plus souvent dans mon journal. Ce qui m’a motivé, c’est le fait d’avoir de nouveau les bons outils. Vous savez, la motivation qui vous anime lorsque vous achetez ce nouveau jogging et cette nouvelle paire de running qui vous feront battre tous les records ? Et bien c’est le même effet que j’ai eu en achetant de l’encre pour mon stylo et en tombant sur des carnets Moleskine que je pouvais personnaliser avec mes initiales. Savoir que j’ai un cahier personnalisé, un super stylo, cela me motive à fond. Le plaisir de tenir mon stylo, et de laisser voyager mon esprit sur les pages de mon journal… J’y mets toutes les anecdotes de mes journées, mes rêves, mes finances, mes projets, mes projections, mes analyses… Mon journal devient un confident. Ce qu’il y a de génial avec lui, il n’a pas d’avis, et sincèrement, je n’en ai pas vraiment besoin. Je peux rêver, me projeter, sans avoir de remarques. Il est mon premier exutoire, les petites contrariétés y sont marquées, et je prends toujours du plaisir à le retrouver, ne serait-ce que quelques instants, pour me défouler un peu. Je pense qu’il fera un excellent cadeau après ma mort pour mes petits enfant. J’imagine les bonnes tranches de rigolades qu’ils vont s’offrir, en lisant la folie qui pouvait animer leur grand-père.
Sortir plus avec mes amis et échanger plus avec ma famille
Ceci me fait penser que je devrais prendre plus de temps d’échanger réellement avec mes grands-parents qu’il me reste encore. Arrêter les banalités pour prendre des nouvelles, et avoir de réellement conversations, plutôt poser des questions sur leur enfance. Comment c’était avant ? Cela pourrait être un bon point d’inspiration, pour comprendre mieux la psychologie actuelle et les tendances retrouvées dans la population. En s’intéressant réellement aux gens, en faisant preuve d’empathie comme notre cher Mr Steve Leo Mekoudja, nous pourrons peut être comprendre un peu plus ce que chaque personne attend de la vie, de nous même, et cela contribuerait à construire des vies plus harmonieuses, non ? Imaginez que vous arriviez à vous mettre réellement à la place de votre interlocuteur, vous pourrez ressentir plus profondément ce qui l’anime, le motive, et mieux adresser vos propos soit pour consoler, pour encourager ou tout simplement pour faire rire. Ne vous y méprenez pas, ceci n’est pas une affaire simple. Beaucoup de patience et de tolérance devront être de la partie. C’est en donnant que l’on reçoit, et dans cette quête de connaître mieux l’autre, vous vous trouverez probablement.
Retrouver ses amis et sa famille le plus souvent possible ne devrait pas être une résolution, mais plutôt un style de vie. En effet, si on le met comme une résolution, ce ne sera pas facile à tenir. Les chiffres ne mentent pas, 95% des personnes qui prennent des résolutions, ne les tiennent pas au delà de six semaines. Avec nos vies qui semblent toujours de plus en plus “occupées”, on n’en oublie les essentiels. Prendre un verre avec un pote, faire une partie de basket, jouer à la console, aller à une exposition, dîner ensemble, organiser des soirées pour refaire le monde, autour d’un bon repas, appeler ses parents pour les tenir au courant de nos petites victoires et peines, de nos nouvelles idées folles pour conquérir le monde… Souvent nous pouvons nous plaindre que nos habitudes sont perturbées par les corps étrangers qui entrent dans nos vies, on en vient même à regretter d’avoir donner notre numéro à X ou Y personne, ou bien même d’avoir partager son intimité, pourtant, tous ces éléments sont des bénédictions, des leçons, des expériences. En revanche, si c’est pénible pour vous, nocif, BARREZ VOUS DE LA ! La vie est bien trop précieuse pour perdre son temps avec des choses qui ne nous rendent pas heureux.
Dormir mieux
Ce sera peut être bizarre de le dire ici, mais s’il vous plaît, lisez jusqu’au bout: Pendant plusieurs mois, je ne me rappelle pas avoir passé de bonnes nuits, des nuits bien reposantes. En cherchant bien, je pense que cela remonte à peu près à la fin d’année 2012, suite au décès de mon père. Vous savez, le vide qui se créée est impossible à combler, nous cherchons des palliatifs tout au long de notre vie pour faire notre deuil et retrouver des couleurs si je puis dire. Depuis lors, mis à part les autres problèmes que ce manque a pu créer, mon sommeil s’en est trouvé affecté, par un moyen assez pervers. En effet, je me suis lancé à fond dans plusieurs activités, non seulement pour m’occuper l’esprit et ne pas trop penser à mon père, mais très certainement aussi pour qu’il puisse être fier de moi de là haut. Activité associative, formations diverses, un coup de main par ci, un autre par là, développement de business avec plus ou moins de réussite, lectures tard le soir de tout et de rien, mes nuits de sommeil étaient de plus en plus courtes. Lorsque je trouvais enfin le sommeil, et bien je continuais à faire cogiter mon esprit, ce qui me fait parler dans mon sommeil, et me fatigue encore plus. Avec des nuits à travailler sur divers projets, le temps de sommeil est court et pas du tout réparateur, ce qui conduit à des journées horribles. Mon humeur en est affectée, et je ne veux faire aucun effort pour être agréable et patient avec mon entourage. Ceci a failli me faire perdre des amis très chers, et têtu comme j’ai su l’être, j’en ai froissé plus d’un. J’ai été un parfait connard, loin du HEG auquel j’aspire.
En m’engageant à dormir mieux, à avoir des nuits plus reposantes et réparatrices, je devais intégrer de nouvelles habitudes et changer mes routines. La première des choses sur laquelle j’ai travaillé est celle d’apaiser mon esprit. Il était assez tourmenter, non seulement par les vicissitudes de la vie, mon deuil, mais aussi une relation amoureuse qui est loin d’avoir été un succès. J’avais déjà commencé à me reprendre en main, sans véritable conviction, on ne travaillant plus trop tard dans la nuit. Pour ménager mon esprit, je me suis mis sérieusement à la méditation, avec des exercices de bases pour attirer des ondes positives. Pour m’aider, je me suis procurer cette applications, Omvana, le numéro un des applications pour la méditation. Les éléments de base sont déjà très complets, et vous apprennent facilement à être dans un état de relaxation profond. Par la suite, vous pouvez entamer différentes phases de méditation, soit une par jour, pendant 6 jours, soit toutes les phases en une fois. Cela va de la simple relaxation à la visualisation, et à la connexion avec l’univers… Oui, rien que ça. Ce qui est fascinant dans tout cela, c’est que, juste après votre première séance, vous vous sentirez déjà beaucoup mieux, c’est l’expérience que j’en ai fait. En revanche, la méditation doit entrer dans votre routine. Que vous la fassiez le soir ou le matin, trouvez le moment qui vous convient, mais rester concentré et garder le cap. Certes, il m’arrive des jours où j’oublie de le faire, mais je me rattrape comme je peux dans le bus, au travail, il me suffit de 5 à 10 minutes; Oui, 5 à 10 minutes, c’est tout ce qu’il vous faut pour méditer.
Les bénéfices de la méditation ? Je les ressens et les vois à l’oeuvre au quotidien. Je suis moins stressé, je dors mieux, j’arrive à me concentrer plus, plus patient, tolérant et attentif avec mon entourage. Ce qui améliore mes relations, mon travail et mon rendement dans mes divers projets. Oui, je vous invite à méditer, et l’application Omvana est réellement un game changer !
Manger mieux
Je parie que je ne suis pas le seul à me dire qu’il faudrait que je mange mieux et certainement pas le seul à trouver de bonnes raisons de ne pas le faire. Et de plus, il faudrait le combiner avec plus de sport, comme me le rappelle très souvent mon amie Mrs Nelly Wandji, sinon, ce serait du temps perdu, des efforts gâchés. Une fois de plus, il faudrait le faire entrer dans un lifestyle. Prévoir du temps pour faire ses propres courses et se faire à manger régulièrement à la maison. Il y a bientôt 5 ans maintenant, après avoir arrêté le basket, j’ai pris beaucoup de poids, sans pour autant avoir de répercussion majeure sur la santé. Mais, pour pouvoir entrer dans mes “fancy” fringues, je n’avais plus trop le choix. La bourse se faisant mince et étant aussi poussé et encouragé par ma copine de l’époque, j’ai pu me reprendre en main. Malheureusement, après notre séparation, qui est aussi arrivée avec le décès de mon père, c’était reparti pour un tour dans un désordre alimentaire sans précédent.
Lorsque j’ai décidé de de ce reboot, j’ai opté pour un régime cétogénique. Pas le temps d’avoir faim, et ce dernier colle plutôt bien à mes goûts. Je suis plus attiré par les aliments salés au lieu des sucrés, et ce régime consiste principalement à limiter les glucides, donc le sucre. Mais à force de bien lire les étiquettes et à contrôler au maximum ce que je mets dans mon corps, je me rends vite compte que le sucre est partout ! Batônnets de surimi, bourrés de sucre ! Les pâtes dites “fraîches” ? Sucrées ! Et au delà de ça, il faudrait trouver des aliments avec les apports énergétiques adéquates, les bons nutriments dont mon corps à réellement besoin. Pour m’aider dans cette quête du mieux manger, je me suis appuyé sur deux éléments. Un livre, The Detox Kitchen, et une application pour suivre mon évolution : Lifesum. Avec ces deux éléments, je contrôle un peu plus ce que je mange, et fais les courses en conséquence. Les avocats ? Le bon gras, il remplace les céréales et le lain du matin, ce qui n’est pas pour me déplaire, car je ne suis pas un grand fan de lait. Mais le chocolat chaud ? Un péché mignon. Avocat en guacamole, sur un pain toasté, et quelques lamelles de poivrons crus par dessus, sur un oeuf au plat, tout juste poivré, salé et “paprikaisé” ! Et comme je suis fan de cuisine colorée, pleine de légumes, je suis ravi. Bien entendu, ce plat de Eru, cette sauce d’arachide me font de l’oeil ! Je craque environ toutes les six semaines. Le plus compliqué dans cette quête sont les sorties au restaurant, le midi avec les collègues, ou lorsqu’on va prendre un verre avec des amis. Chez Starbucks par exemple, la seule boisson que je m’accorde, du bon thé chaud… sans sucre ! Je me motive en me disant que c’est pour mon bien, et oublie ce maudit thé ! En revanche, les petits plaisirs restent présents, il ne faut quand même pas déconner à ce point. Je ne supprime pas toutes les boissons, j’ai toujours une bouteille de Lagavulin à la maison, ça aide !
CONCLUSION
J’ai le droit au bonheur, nous avons tous le droit au bonheur, le droit de nous sentir bien et d’être heureux. Très souvent, nous cherchons des raisons extérieures qui seraient la cause de notre mal-être, bien que la plupart du temps, elles soient internes. Je dois faire ce qu’il faut pour accomplir les tâches que je me suis fixées, et atteindre mes objectifs tant au niveau personnel que professionnel.
J’aurais pu faire un seul de ces éléments pour effectuer un reboot, et m’y tenir, j’aurais probablement été plus heureux. Mais je ne pense pas que les faire tous ensemble est nécessairement plus difficile. Ce qui est intéressant est de noter que chacun des éléments soutient un autre, d’une façon ou d’une autre. Ce qui me permet d’avoir une vue d’ensemble sur ma vie, en avoir une meilleure et avoir un impact global plus positif sur le monde qui m’entoure.
Oui, nous avons tous un rôle à jouer, et comment pourrait-on mener à bien notre mission si nous n’avons pas le premier outil, le plus essentiel en bon état, notre santé !? S’il y a bien une chose à retenir de ce long texte de plus de 4000 mots, je vous remercie déjà au passage d’être arrivé jusqu’ici, c’est bien que notre capital premier est notre santé ! Tant psychique que physique. Nous devons prendre le temps nécessaire pour remettre notre vie en question, et savoir ce qui a vraiment de l’importance, ce qui nous rend réellement heureux. Je terminerai cet article avec une citation de Mr Steve Jobs: “Sick bed” … You can employ someone to drive the car for you, make money for you but you cannot have someone to bear the sickness for you. Material things lost can be found. But there is one thing that can never be found when it is lost – “Life”. When a person goes into the operating room, he will realize that there is one book that he has yet to finish reading – “Book of Healthy Life.”
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